DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (). Je me souviens du temps de Pierre F. Côté à la DGEQ, le Québec offrait une expertise internationale au standard global pour l’organisation des élections comme produit fini, comme diplomatie. Comme accompagnement. Fermons les ().
Rien de surprenant, c’est mon avis. Fillon était le tacticien de terrain depuis Sarkozy. Mieux, il semble aimer la France. Encore. Plus que le vedettariat. C’est un avantage mais, aux Français de le valoriser en retour. D’augmenter sa cote car il en aura besoin de cette vertu afin d’éviter la mascarade qui impose la boue comme politique, dans un combat de « sans-culotte », dans le sens de la trivialité inutile. Je ne parle pas de la force du paysan qui se défend. Ce pays a réellement besoin de restaurer l’autorité de l’État, mais dans les règles de l’art. La France pleure depuis Chirac et ne trouve que larrons et lascars pour palier au vide. La France-Fillon propose la confiance.
La Droite dira-t-on pour contrer l’élan. Mais, la Gauche n’a rien foutu au pouvoir, ce malgré nos prédictions sur François Hollande, bien avant cette passation Sarkozy-Hollande. Cette opinion n’est faiseur de politique mais une appréciation en termes d’évaluation. Celle-ci me suggère malgré tout : pourquoi aller chercher ailleurs quand on a trouvé chaussures à ses pieds. La décision ne m’appartient mais je crois l’avenir plus serein quand le Canada se fait gigolo pour plaire. Plus serein quand la Russie aura besoin d’un interlocuteur de poigne. Plus serein quand l’Amérique a besoin d’un allié fiable face à Chine bouddhiste dont nous ignorons son véritable allié.
La sérénité qui rassure. Ce n’est une question de préférence, c’est une option nécessaire. Car, le monde est sans boussole. L’alliance européenne devra répondre en matière de diplomatie, à de plus hauts standards, c’est une urgence. La France avec Fillon aura ainsi un grand avantage pour faire face aux émotions, car elle ferait mieux se reconsolider après des années de dégradation. La sérénité pour outiller l’État contre les menaces potentielles, avérées et prévisibles. Il y aura certainement des froissés mais il est nécessaire de rassurer le citoyen, tant du point de vue de sécurité intérieure que du point de vue économique. Ce n’est réellement un choix personnel mais, heureusement l’échec de Juppé. Il n’avait pas patte blanche dans les mémoires. Cela aurait porté préjudice et lui aurait mis la pression de la manipulation. Le Pen.
La poigne républicaine contre la folie de Marine. Il faut s’entendre dès le départ sur notre compréhension de la situation. Les Le Pen se déchirent entre eux pour des raisons qui ne savent honorer la France sereine. De plus, il y a la balance de ceux qui ne sont des communistes cachés au parfum de femmes et de scandales multiples. La république ne saurait reprocher à Fillon d’être un mou qui ne sait défendre la capitale, pour faire dans la démagogie, car sans plan de gouvernance. Fillon offre paisiblement ce crédit dans son arc, avec une grande expérience de gouvernance et de négociateur.
Un message clair, une France plus crédible. Voilà ce que je perçois de ce résultat sans conteste. L’erreur à éviter cependant pour Fillon, c’est de céder à la manipulation de Nicolas Sarkozy qui a fait son temps. Nous lui avions suggéré d’aller se refaire en Haïti, il aurait eu peur des poupées vaudous. La balle est dans le camp du peuple.