LE MUR : JUSTIN PIÉGÉ DANS L’ALENA PORPHYRIQUE DE BRIAN

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

Entre (). Brossard, un mur contre le bruit des autoroutes portes-d’entrée. Fermons les ().

Mars 26, 2014. ALENA Schizomorphe, le rêve Mulroney est atteint de porphyrie. Le titre est provocateur j’en conviens, les sous-titres sont enflammés. Reproche souvent exprimé. Sensation qui me culpabilise après coup. Prophète de malheur, non ! Je suis né catho, on y fabrique des saints. Ce que je ne serai, j’ai abandonné la foi pour la réforme. Elle crée ses prophètes. J’ai par contre fait le choix délibéré de la chronique sur la base de l’observatoire du journalisme. Je ne suis donc politicien. Cela semble bien redondant certes mais nécessaire quand on nage dans un débat alambiqué. Il réclame, impose des garanties. La global politico baigne dans la notion d’intérêts croisés, peu nombreux sont ceux qui peuvent se montrer non-partisan. Voilà donc ce que j’offrais sous la première rubrique : [Il ne fallait pas. Passé au soleil sans les protéines nécessaires, le rêve se désintègre chez le voisin, la transaction financière transfrontalière sous le couvert de l’ALENA est une déception, l’international s’impose. Cartes, livraisons, ne sont d’ALENA mais du doute. Les protéines sont le commerce, l’économie, les marchés. La compétition n’est amicale mais d’adversité. Observez les conflits commerciaux à l’OMC sur le Bois d’œuvre canadien, sur le Blé roux. Il n’y a pas de cadeaux mais des experts pour abattre. L’espace Schengen n’est pas le seul anémié par la faute de la Suisse, le rêve de globalisation ou de régionalisation accélérée se meurt par faute de croyants. Allez donc vendre vos compétences, le doute s’est installé pour mieux nourrir la méfiance au profit de conglomérats affairistes. Canada borgne] !

Je ne suis à ce stade-ci en état critique envers les États-Unis bien que l’orientation de l’article original y touche de l’hypocrisie de l’Administration Obama. Keystone par exemple, l’OMC, le Mexique, etc. S’il y a continuité en matière de gouvernance, l’Administration Trump hérite malgré tout d’un héritage empoisonné. Il est à mon avis, trop tôt pour le juger sur des gestes de réajustement incontournable. Je sais avec beaucoup de pertinence qui est Donald Trump, vers où il s’en va. Absolument rien ne m’inquiète en date d’aujourd’hui. Il s’est toujours affirmé homme du deal, donc avec une stratégie, un art en conséquence. Si je vis en outre au Canada, je ne suis cet aveugle ni ce borgne qui applaudit par défaut la politique locale. C’est donc à ce titre que je constate la grave erreur de Justin Trudeau Premier Ministre, après plus de deux ans d’expérience comme chef de gouvernement. Un fait : avoir invité les réfugiés aux États-Unis de rejoindre le Canada si Trump les rejetait. Le nombre n’a pas changé là-bas mais ici la capacité d’accueil même élevé au million accueillis par l’Allemagne de Merkel, ne serait réaliste. C’était donc un acte d’hostilité gratuit, irréfléchi de la part du Premier Ministre canadien, Justin Trudeau en l’occurrence. L’ALENA est donc à ce point schizomorphique.

En partant du point de vue de l’affaire de la Crimée soutenue dans l’article original, la polémique pourrait soutenir mais hors contexte, plus qu’une ambiguïté mais un paradoxe. Je crois cependant que c’est au Canada qui critique aujourd’hui les U.S. de s’accuser sur la question vitale de la consistance, comme je disais : avant de se montrer trop Baird. C’est-à-dire, le Québec a-t-il la liberté de se séparer, si la province est réellement Nation Fondatrice, que sur ce point, Trudeau est encore plus despote que Stephen Harper. Je ne vois comme Baird dans le temps au point où je posais la question suivante : est-il carrément anti Palestine, pro Israël, à n’importe quelle condition ? D’où j’élaborais en complémentaire sur la Russie qui défend des Russes, juste à côté de ses frontières. N’oublions la question conséquente : combien d’argent de contribuables sera dépensé juste pour un énervement quand on sait pertinemment que cela ne mènera à rien. Il m’est aisé de dire que cela n’a stratégiquement abouti puisque Trudeau prendrait des risques énormes aujourd’hui en invitant sur un coup de tête irréfléchi, cette même clientèle mais syrienne au Canada. Je ne suis anti Palestinien mais l’argumentaire de la sécurité est à la base de mes convictions sur le développement. Car, Je dis aussi que les frères arabes devraient commencer par ne pas se faire la guerre avant de prétendre soutenir la Palestine État indépendant, en le rendant plus qu’autonome économiquement et financièrement, avant de réclamer des autres ce qu’eux ne feront jamais pour les leurs. C’est un espace de réflexion qui impose un certain moratoire sur les ambitions de ceux qui ne sont nullement concernés par le bien de cette population. Regardez ce que Bachar a fait à son propre peuple en Syrie. La leçon de la consistance commence par-là, comme je proposais à l’époque d’accueillir en exil, Bachar en Haïti. Question humanitaire. Mais en allant plus loin sur la thématique qui voulait la considération que Poutine ne soit si inflexible, parce que la diplomatie canadienne aujourd’hui encore est un enfant sans droit à la Couronne britannique, qui veut s’y soumettre en allégeance en imposant au Québec un solo qu’elle prétend antidémocratique en Crimée. Pourquoi Baird ne se concentrerait pas sur les disputes mesquines entre le Canada et le proche voisin de l’ALENA disais-je, pourquoi le Canada ostracise le Mexique, voisin éloigné de l’ALENA. Trudeau n’a rien démenti quand dans une schizophrénie il voyait le Canada visé par l’Administration Trump. Puis, Brian en…

Justin Trudeau n’avait donc rien à faire avec de telles déclarations appelant les illégaux et les migrants irréguliers aux États-Unis à traverser la frontière canadienne. Une offre d’accueil érigée contre la nouvelle administration américaine tandis que les décisions de déportations canadiennes sont multiples ici-même. Rappellerons-nous que le nombre de ces migrants sollicités ne serait pas vingt-deux ni trente-milles mais estimé à 14 millions de personnes dont des enfants. Trump n’est pour moi une nouveauté surprenante car la troisième thématique de l’article était : l’économie AVON à bout de souffle. Tout le monde le savait, le malaise s’il était configuré sur la résistance des Républicains au Congrès, ce que j’avais d’ailleurs critiqué depuis le CT étant, dépassait la légalité quand le sénateur Murphy laissait comprendre sa position opportuniste. Combien de congressman logeaient eux-mêmes ou employaient des illégaux ? La masse critique citoyenne vivait ce malaise, ce sont les Démocrates qui ont perdu les élections dans tous les sens car Barack Obama aurait massivement déporté en accéléré des immigrants illégaux sous prétexte de criminalité. Le traitement de ces dossiers dans une Cour d’immigration a coûté à cette clientèle, en monnaie sonnante, ce que les leurs ont fait payer aux Démocrates en novembre dernier. L’Amérique patinait tant, ce que je souligne du début au renouvellement de la présidence de celui-ci en disant : Obama n’impressionnera personne avec son incapacité à faire voter des lois chez lui pour régulariser des immigrants qui font fonctionner l’économie tandis que l’État collecte les taxes à même les achats dans le détail comme dans les autres industries. La protection des Ukrainiens qui se savaient déjà perdant dans le traitement infligé aux Russes de cette république, ce qui aurait poussé à la sécession. Think Tank. Discerner Poutine c’est retourner au Message de Eltsine qui partait, à Poutine. « Prends soins de la [Sainte] Russie ». D’où le Russe00 assis sur le char d’assaut ‘soviétique’.

Le Démocrate ni le Noir ne devraient se plaindre. Soulignant ceci : il faudrait remonter aux déclarations de Condoleezza Rice dans son ouvrage No Higher Honor, pour mieux comprendre. J’ai déjà fait le même exercice avec Colin Powell. Mais, ça dévoile en même temps la légèreté de la pensée qui n’appartient pas au héros mais à une fiction. Il y bâtit : rêves, High Honor. Mais en réalité, un incertain qui bluff, change de position comme une aiguille de foins dans le vent du Texas des cows. Il enseigna à l’Amérique le Voodoo economy que papa-Bush critiquait, pour laisser en héritage l’AVON Economic. Exactement là où, la faillite de Kerry face à Lavrov, comme dans ce jeu d’échec-russe. Obama : traçabilité assurée.

L’appel du candidat Obama pour les sciences (publié en 2012)

Je ne veux attaquer le principe existentiel d’une nation. Les critiques vont cependant à double sens. Le président américain (Obama) critique et menace Moscou en mentant à son peuple. Intrigue personnelle, partisane. S’affichant ami inconditionnel de la présidence française, il oublie un fait français rattachant que je souligne ainsi : qu’en est-il de ses vrais rapports avec Kadhafi quand Rama Yade critiquait la venue à Paris de cette racaille aujourd’hui décédée par la complicité de la France ? Il lance en même temps un véritable camouflet à l’Amérique, à son ami Obama. Cette Amérique schizomorphe qui a mis le monde entier sous écoute, faute de bonnes relations conjointes. Plus loin : oui, qui a mis son propre peuple sous écoute, quand elle a fait rentrer des terroristes sur son territoire, juste par opposition à la Russie en Tchétchénie ? D’où le résultat du marathon de Boston. Cette même nation que le candidat présidentiel (Obama) présentait comme étant déficiente en génie, en sciences. Ayant pris du retard, d’accord ! Mais, un retard idiot, embarrassant que Trump-candidat a dénoncé.

Ça explique pourquoi, fait prévisible, Kerry s’est écrasé par devant Lavrov. Mais la démission ou la mise au rencart de Kerry serait un aveu d’échec personnel pour Obama, pour les Démocrates, pour le Sénat. […] L’associé de Mulroney, l’oncle est malade. La lâcheté des Européens qui ont attendu la sécession pour s’associer en réaction, à l’Ukraine. Mais nous savons tous que la raison du plus fort est toujours la meilleure. La Crimée n’est pas le Mali lâche, ni la Lybie marchande, ou encore moins la Centrafrique égarée sur son chemin, où la France est tout simplement incapable dans ses ambitions, lâche face à ses devoirs en Europe. C’est ça l’échec des sociétés dites capitalistes mais de préférence colons, avec l’esprit du rapace sous la forme du butin du guerrier. D’où Poutine en Crimée est économique. C’est peut-être aussi un important message de la Russie à Washington, quand de plus en plus le Front National occupe le terrain de la basse-cour en France. Un FN au profil nazi. Alors !

Quand Zukerberg s’insurge contre la politique d’intrusion de Washington, ce n’est sans rapport avec l’effet Snowden-Assange. C’est un message. L’illusion de liberté sur le Web ne tient plus, les pays ferment leurs frontières en appliquant les mêmes restrictions Guerre-Froide. Revisitons Condoleezza Rice dans No Heigher Honor. N’est-ce là un aveu de limite atteint ? C’était donc cet avis-senior en stratégie internationale. Qu’enseigne-t-elle encore à Stanford si ce n’est la répétition de ses mentors. Schulz, Kissinger. Lui avait-on enseigné comment aller plus loin, dépasser ses maîtres, ne pas stagner ? Son ouvrage cité est éloquent, parle de lui-même…. Ce pourquoi j’étais sceptique dans mes considérations critiques à la suite de sa logique, de son génie exprimé lors des réflexions au Think Tank. « you can’t govern this place ». « Part of sovereignty », « if you need our help ». En effet ce n’est le génie qui gère l’économie en Amérique, ce sont les peurs post 9/11, les émotions du fanatisme vendu à Jo the plumber. Condoleezza, fallait-elle donc aller plus loin ou, revenir à l’original qui marchait, même si je dois reconnaître ses limites qu’elle présente elle-même ?

Républicaine affinée aux Démocrates, je la voyais, étant de mon côté réellement persuadé qu’elle était, convoquée à ce rendez-vous-ci. Incontournable, car je la disais devoir dépasser ses maîtres, son école en lui accordant volontiers la décharge de 09/11. Je crois que ce sont les Clinton qui portent le vrai fardeau de ne pas avoir résolu ce problème en huit ans de gestion, d’administration. Le drame est de Bill, héritage inhérent. Il faut quand bien même reconnaître aujourd’hui que le président Obama nous laisse l’héritage semblable à celui de Bill Clinton. Un monde insécure. Condoleezza Rice était peut-être la garantie américaine contre un potentiel échec à venir face à la Chine, et il sera lourd disais-je où notre seule chance est d’étonner encore plus face à la conversion citoyenne chinoise en consommateur. Le réalisme doit en 2017, être strictement le seul vecteur de garde. Si l’Amérique du Nord devrait être UN dans l’ALENA, en respectant l’intelligence mexicaine croissante au Nord, Obama n’a pas su faire pour justifier sa présence.

Les achats sur Web

Constatons que le Patriot Act est convoqué alors qu’il impose le libéralisme ailleurs. Par les armes. L’alternative Avon Economic n’est une économie réelle non plus. Alors, quand en 45’ il y a eu Yalta en Crimée, Sotchi en 014’ devient vitale pour les économies en guerre tandis que la guerre stupide devient économique, Rêve canadien atteint de porphyrie chronique.

dan@danalbertini.co


Autres références

27/05/2014. LE DERNIER REFUGE DE L’AMERIQUE. [Entre (). L’Europe en France vient de vivre une expérience très révélatrice pour ceux qui croient dans les vertus du FN, comme si l’on voulait jouer. Un angélisme primaire en quelque sorte quoi. Le FN a un agenda, le pouvoir à l’Elysée et, nul ne saurait lui reprocher d’être clair là-dessus. Une mauvaise conscience génératrice d’une politique xénophobe à venir. Les résultats européens du FN démontrent hors de tout doute une montée du mercure qui traduit clairement la chute du crédit politique traditionnel français. Le FN ne jouera plus aux humoristes, une fois un barème confortable atteint. Etabli. Ce n’est pas l’Allemagne qui s’en plaindrait d’ailleurs], [Imaginons un instant les amis de l’ALENA élus au suffrage universel réunis en commission parlementaire continentale. Sur le modèle européen. Il eût fallu d’abord un consensus réel, une vision plus large que le NORAD, un tronc commun pour répéter Bernard Landry dans un autre contexte. Non pas parce que l’Europe est une modèle absolu, au contraire, tellement asymétrique, mais l’amitié est telle dans le trio FMI-Banque Mondiale-Conseil de Sécurité, que les intérêts en génèrent d’autres. La France républicaine a été plus loin que Maëstricht, l’Allemagne aussi], [Revenons à l’Europe et constatons la contestation au sein des Nations membres, la réticence, et l’asymétrie, qui ont provoqué la crise ukrainienne. Si l’Europe implose une fois de plus, comme l’ancienne Union Soviétique d’ailleurs, fin d’un système pour une reconfiguration, l’Amérique perdra des alliés soumis pour faire face seul à l’empirisme chinois qui ne cache plus son ambition de prise de possession du géant terrassé. L’Amérique n’aura plus de refuge.]

10/03/2016. PARIS TENTE D’ARRACHER SA DÉCLARATION DE GUERRE À OTTAWA [Paris a-t-elle rendu la réplique à Bruxelles, ou, Bruxelles va-t-il payé les conséquences de ses inconséquences ? Cela a donné lieu, une fois de plus, à des déclarations de guerre, alors : surenchère pour forcer l’Ottawa pacifiste, ou, énervement européen pour cacher un malaise ? Trudeau répond : selon la convention en vigueur, nous ne sommes pas en guerre. Mais, il dit lutter pleinement contre le terrorisme. La spécialiste Condoleezza Rice verrait-elle ici et là : politique ou Policy, si elle perdurait au Hoover Institution, à Stanford University – California ?]

28/07/2016. LE RISQUE CATALAN TURQUE [Le scénario Catalan. Plus que l’imagination, l’hypothèse du malaise résolu est désormais plausible avec le Brexit et, l’Écosse périscopique qui regarde ailleurs pour tenter d’influer. Le temps des royaumes unis semble révolu une fois de plus dans cette Europe aux allures balkano-philes qui semble s’acculer vers une translittération diplomatique nouvelle. Il faut recréer les alphabets de l’Euro. L’Espagne monarchique renforce ce risque avec ses scandales de corruption de la famille royale qui ne présente aucun scrupule. D’où une autre eurofissure. Les Catalans auraient trouvé le modus operandi pour se séparer de l’Espagne et l’on soutient dans certains milieux plutôt prudents, que la Galicie ukaino-polonaise aurait été atteinte de la pensée-Galixit au même titre que la Galice espagnole]

26/06/2014. IL FAUT PASSER LES MENOTTES [Entre (). B. Obama prend des mesures diplomatiques agressives en représailles contre l’Ouganda dit-on, pour affaires de souveraineté. Cependant, aucune volonté ou poids politique contre ceux qui tuent et ceux qui fabriquent des armes pour tuer les familles à même des campus universitaires et scolaires aux Etats-Unis. Et, le Parti Démocrate croit pouvoir nous offrir une dynastie Clinton comme complément de lâcheté. Je devrais dire comme supplément de peine de préférence. No more legacy. Fin de ().], [Le Québec est-il tombé beaucoup plus bas qu’à l’époque où Jean Drapeau se lançait en campagne contre la corruption à Montréal, au point de ne pouvoir passer les menottes depuis tout ce temps ? Ah qu’il fait beau d’arrêter à forts coups de publicité quand c’est un réseau italien dit-on mafieux. Cependant, quand Marc-Yvan Côté s’explique minimalement sur une vaste mafia politique, plus vaste que la Camorra montréalaise, il est fort difficile de comprendre pourquoi l’on refuse de passer les menottes. Un intéressé indépendant nous explique un prétexte d’expertise et de génie conseil].

13/02/2017. DJIHADISME ET TERRORISME [La terreur est si différente de l’horreur aux effets de psychose intimement attaché au long terme quand elle sera planifiée. C’est la logique qui a vu frapper le 11 septembre 2001 après l’alerte du parking du WTC, et la faiblesse de la cité surveillée, intelligente et communale aussi. L’excès politique en ce sens finira par induction rentrer la notion au djihad global. Aucun état responsable ne peut en parler d’ailleurs. C’est aujourd’hui dans les codes de profession qu’existe la grande menace terroriste-incontrôlable aux effets punitifs sur une population civilo-militaire]


L’extrait publié le 6 mars 2017, l’article a été libéré le 11 avril et visible au complet le 2 avril 2017