DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (), Monde, vous lorgnez une job à la ministérielle-de-Lisée. (3) options sont proposées, d’abord faut être cuistot français, ensuite faut être pâtissier belge, enfin faut être boulanger espagnol. C’est ça la diversité, ainsi vous devenez rapidement épicier canadien en banlieue, membre votant du PQ, agent jardinier parlant français à la SRC libérée. Option suisse. Échange culturel oblige, l’édition savante reste à Paris, le marché au Québec. Fermons les ().
On dit que le soleil se lève à l’Est, qu’il se couche toujours à l’Ouest. C’est une certitude non réversible à moins un désastre des astres. Ainsi la lune est un astre mais la planète ONU est un désastre. Le dé pipé de Guterres-dit humaniste en est la preuve. Ce monde prétend réclamer une femme président aux États-Unis mais se la refuse aux UN. La diplomatie internationale est à cette image et doit slamer désormais pour raisonner. Guterres vient-il fermer boutique ?
Guterres vient de commettre le pire, de se commettre en acceptant la proposition de ce qu’il a convoité, préparé. Haïti lui ferait la leçon par le Général Hérard Abraham qui en 1990 dit à la Juge Ertha-Pascale Trouillot : « Madame la Présidente, l’armée est à vos ordres ». Il a fait mentir ce peuple qui n’a réussi aux urnes ce que les temps de 1804 n’ont offert. Une femme à la première magistrature de l’État d’Haïti. Haïti est membre de l’organisation internationale qui ne lui fera de faveur. Qui ne respectera les compétences de la femme, pour un orgulloso Portugais qui ne sait faire grandir les UN. L’humaniste dont l’ego l’a aveuglé sur ce fait, peut-il alors faire avancer la cause de l’Organe dont les États membres jurent au masculin. Ce n’est la première fois que je soulève ce besoin pour les UN de s’élever au niveau du standard de ce que l’Organe lui-même réclame aux États membres : « Gender Equity ». Guterres a repoussé cette frontière vers l’impossible, en s’appliquant la vertu d’humaniste, à son seul avantage.
Quand moi Haïtien binational du Canada, proposait vers 2009, l’ancienne GG du Canada à la place d’un renouvellement de Ki moon, ce dernier a préféré créer l’ONU-Femme avec Michele Bachelet à la tête afin de contourner le « Gender Equity ». Je suis encore avec cette marge de recul en 2016, le leadership des UN ne se fera pas sans la fameuse maxime « acta non verba ». Celle du cordonnier en sus. L’on s’interrogera longtemps encore sur le blocage systémique au niveau du Conseil de sécurité, que la problématique siège à même l’AG. En instituant un repoussoir qui impose aux femmes le statut de DG ou Secrétaire de direction quand ce sont des hommes qui mènent les véritables instances de pouvoir. Il serait intéressant de se rappeler à ce titre un événement à Bagdad. Fonctionnaire de haut niveau, l’architecte Chantal Laurent s’était plainte du comportement prédateur de certains employés à l’égard d’une femme de son équipe. Le système a tout simplement étouffé les plaintes. La conjoncture de la sécurité en Irak a amplifié et renforcé la ceinture de l’impunité. La frustration aurait atteint les femmes victimes. Nos informations obtenues auprès de l’architecte Chantal Laurent en 2010, font foi de la connaissance de l’administration proche du SG de l’ONU. Le même pattern l’attendait au siège administratif du Palais de Nations à Genève où Kondrachov malgré en partance pour sa retraite, menait le bateau à sa guise. Au mépris de conseils et décisions prises par l’architecte responsable, et accordait à une firme de consultation externe le contrat de la planification des restaurations du toit d’un secteur du Palais. La jasette bien entendu rapportait que Kondrachov était le protégé de Sergei le DG. Ensuite il y a eu les bruits de couloirs qui voulaient Kondrachov associé à la nouvelle bâtisse qui accueillerait les diplomates délégués de passage à Genève. Guterres est le statut quo !
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