DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (), Si vous cherchez du boulot, avec un gouvernement Lisée, trois surprises vous seront offertes. D’abord faut être français, ensuite faut être belge, enfin faut être espagnol. C’est ça la diversité. Ainsi, vous deviendrez rapidement membre votant du PQ, épicier canadien en banlieue. Agent boulanger-pâtissier parlant français à la SRC libérée. Fermons les ().
Il semblerait que l’on devrait attendre que José l’agriculteur redevienne Bové le pyromane suspecté des Molotovs (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Bov%C3%A9) et, condamné pour sa participation dans l’affaire du restaurant McDonald’s à Millau, avant de pouvoir craindre un risque de récidive d’un activiste devenu politicien, à l’occasion d’un événement politisé à risque, pour être un bon douanier canadien à l’Aéroport Trudeau. José Bové peut-il alors se rendre à ce titre à New York pour contrer la fusion de Monsanto par Bayer dans l’espoir de parler aux forestiers du Bois-d’œuvre américain, aux agriculteurs du Blé roux américain, par la vertu du Traité européen signé par Barack Obama ? Oh me dira-t-on que le Canada n’est pas les États-Unis. Mais que dalles, le Canada n’est pas une arrière-cour française. Ni un subsidiaire d’une Cour européenne abandonnée par le UK, où l’on envoie un ancien tôlard pyromane arrogant embarrassant pour rabaisser les Indiens, comme au temps des colonies. D’ailleurs, Bové défend-t-il le paysan français, l’agriculteur canadien ou, le protectorat européen, pour qu’on devienne tellement aveugle chez l’instigateur montréalais ? Fanfaron, arrogant, Bové ose marchander un pouvoir qu’il n’a pas.
Bové veut faire la leçon sur l’ouverture, à Trudeau. Bové est un intrus qui vient non pas militer car ce serait la peine des militants incompétents d’ici mais aveugle sur l’appartenance de Bové. C’est un dangereux activiste qui ne sait produire politique sinon proposé de détruire. C’est un arriviste trop content de n’être plus paysan mais se croit aujourd’hui d’une noblesse parlementaire européenne convoitant un crédit Cohn-Bendit, pour Outremer.
Un agenda politique fait partie d’un protocole diplomatique comme un gentleman agreement entre gens respectueux qui savent observer les limites. Bové ne peut se rendre en Angleterre, en Asie-Pacifique, en Chine, au Japon, pour faire vœu d’activiste ni de traître contre l’Europe dont il prétend un mandat de fierté, avec une menace de voter contre en cas de procédure souveraine. On comprendra bien pourquoi Londres ne trouve plus son compte en Europe et veuille quitter. Le quotidien français qui titre Bové humilié, Bové libéré, sur le dos du Canada, http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2016/10/12/ceta-bove-expulse-bove-humilie-mais-bove-libere/, semble oublier que son assertion tendancieuse ne fait que rappeler le sacrifice du Canada pour la liberté de la France occupée. Quelle méprise quand Paris libérée a été sous les bottes collabos de Pétain maréchal français. Une mémoire anecdotique sélective perverse.
Tout pays fonctionne avec son système d’intelligence en tenant compte de ses obligations diplomatiques, de ses intérêts mais aussi des restrictions administratives aux frontières et aux douanes. La Belgique et la France en font-ils autant ou plus avec certains officiels étrangers en transit, que dire avec des simples citoyens en voyage de courtoisie. Bové était-il alors en mission officielle, diplomatique, pour l’Europe, ou pour la France ?
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