DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (). Sommes-nous retombés dans l’ajustement structurel de dictature globale : Erdogan en Turquie après al Sisi en Égypte ? Qui deviendra du côté de Bachar en Syrie, le troisième rempart post-Saddam et un développement de navigation militaire. Fermons les ().
Le Deuxième Forum Aéronautique Mondial se tiendra ce mois de septembre en-avant au siège de l’OACI à Montréal, sous le thème suivant : Partenariats de l’Aviation pour le Développement Durable. Que peut vouloir dire une telle enseigne pour deux pays aux économies aéronautiques totalement incompatibles par le fait des ambitions et des marchés financiers ? Ce, par extension, quand l’intérêt du voisin RD (.ht) protégé de l’intérêt du voisin U.S. (.ca) dispose, et ambitionne d’une flotte élargie, pour clientèle insulaire rapprochée. Et, cela s’est déjà produit en AG à l’OACI. Quand des États-dits-pauvres étalent en aéro-trafic leur souveraineté au coût d’un paiement de cotisation, juste pour un droit de parole. Contexte.
Citons le contexte du programme : « Financement de la croissance durable de l’aviation ». Il y eut un premier forum. « Le premier Forum aéronautique mondial avait conclu que l’aviation a un impact considérable sur le développement socio-économique des États, des régions et du monde ; elle a des incidences sur le tourisme et le commerce, et elle est à l’origine d’autres avantages économiques qui contribuent à l’élimination de la pauvreté et à la création d’emplois. Elle constitue le moyen le plus efficace d’apporter l’aide humanitaire. Or, malgré son importance économique, il a été souligné que le secteur de l’aviation ne reçoit que peu de fonds à l’appui de son développement ».
Que devrait nous apporter dans les faits, ce deuxième forum si ce n’est la reconnaissance de l’apport pour réclamer des fonds supplémentaires, pour reconnaître un progrès quelconque ?
Le deuxième objectif qui consiste à garantir les ressources suffisantes pour le développement du secteur aéronautique peut-il s’accorder en fonction d’une part, dans le contexte de l’incompréhension Canada-Québec-Bombardier par rapport aux syndicats locaux en litige avec le patronat, d’autre part, dans le contexte de besoin des besoins locaux haïtiens en matière d’entretien d’une flotte aéronautique civile en besoin de transfert de technologie pour l’entretien reconnu des aéronefs. Nous avons en ligne de mire, la tentative dans le passé, de développer un couloir nord-américain par la compagnie HA-Bennett qui avait échoué pour des raisons divergentes : intérêts de AA, dislocation de la Maison Duvalier. La sécurité…
Considérons le document AIG-2007 portant sur la sécurité d’aéronefs, distribué à la presse internationale à Genève. Le chapitre « Les oiseaux de l’AIG (plus de 110 espèces observées/pourcentage de chocs par espèce moyenne de ces vingt dernières années-rapaces diurnes et nocturnes) ». Les notions de l’environnement et du développement étaient connues bien avant ce premier Forum Aéronautique, en termes de partenariat global. Le document illustre éloquemment le contexte de dangers réels pour cette industrie, autant pour la sécurité du passager. L’augmentation ou la diminution aviaire considérable sur l’île, en termes de statistiques remarquables par rapport à la protection de l’environnement prônée par les Nations Unies, aurait quel impact lors de ce deuxième Forum Aéronautique quand Bombardier voudra vendre là où Sikorski refusera ? Pour des raisons stratégiques opposées, l’on comprendra. Haïti à l’image de 2002, aura-t-elle, d’abord une présence, ensuite, significative, dans le contexte de « aucun pays laissé de côté », pour quel bilan ?